Les raisons pour lesquelles une
femme peut être amener à envisager une IVG sont toujours un cas
particulier, mais en fait regroupant une combinaison d'éléments
distincts. Je propose ci-dessous de présenter ces éléments et de
proposer des alternatives, des conseils ou des liens vers des sites
apportant de l'aide face à cette situation.
Pressions de l'environnement (conjoint, famille, ami etc)
Tout d'abord la loi protège les femmes enceintes. Personne n'a le droit
de forcer une femme à avorter. Essayer est puni par la loi. Donc il est
possible à la femme enceinte de déposer une main courante ou une plainte
à la police ou la gendarmerie.
Dans certain cas, la femme a besoin de s'éloigner de son environnement,
d'aides matérielles, morales, juridiques, des associations les
acceuillent. Il y a ci-dessous une autre page intitulée "Associations
aidant les femmes" qui vous donne les associations pouvant vous aider.
En ce qui concerne les pressions du conjoint, il a été vu un nombre de
fois certain le papa changer d'avis au bout d'une ou deux semaines. Donc
face à un père ne voulant pas de l'enfant, il ne faut pas se précipiter
et laisser le temps à celui-ci de s'adapter à la situation. Pour un
homme la grossesse est quelquechose de théorique pour la femme c'est une
réalité. Il faut lui faire comprendre que ce bébé est "déjà" là.
De plus, il est remarquable que beaucoup de gens ignore les conséquences
psychologiques qu'ont un avortement sur la mère. Un sondage IFOP
février 2010 à donner pour résultat qu'un avortement laisse des traces
psychologiques difficiles à vivre pour les femmes dans 83% des cas !
J'ai lu des témoignages de dépressions, et quelques cas de tentatives de suicides.
Je conseille donc aux femmes d'en parler avec leur conjoint et leurs
entourages. Car ces "traces psychologiques difficiles à vivre" causent
des problèmes dans le couple, parfois des séparations, et des problèmes
dans la famille ( difficulté à s'occuper des enfants déjà nés etc.). De
bien exprimer ce qu'elles ressentent déjà et les risques pour leurs
santés.
Puis faire exprimer aux autres pourquoi pas un enfant maintenant.
Je conseille aussi d'amener le conjoint à l'écographie, certains ont changé d'avis à ce moment là.
Etude récente qui a pour intérêt d'être neutre sur les douleurs psychologiques après un avortement :
"Les femmes ayant été confrontées à un avortement ont un risque de
développer des troubles dordre mental tels que la dépression ou
lanxiété, selon une nouvelle étude Néo-Zélandaise.
Les chercheurs (le Pr. David Fergusson, John Horwood et le ... Joseph
Boden), écrivant dans le British Journal of Psychiatry , une revue
scientifique anglo-saxonne de haut niveau disent être à mi-chemin des
position des pro-vie et des pro-choix.
Ces chercheurs de lUniversité de Otago ont étudié les désordres mentaux
de plus de 500 femmes entre 15 et 30 ans. Létude a montré que les femmes
ayant subi un ou des avortement(s) présentaient un taux de désordres
mentaux 30% plus élevé, en particulier associé à de lanxiété ou la
consommation de drogues. Au contraire aucun autre type de grossesse
(même les grossesse avec fausses couches) na présenté de lien avec des
troubles dordre mental.
Ces chercheurs ont estimé que lavortement est responsable de 1,5% à 5,5% de lensemble des maladies mentale du groupe de femmes.
Les trois chercheurs ont écrit être conscient que leur étude aie des
implication importantes dans le débat en cours entre les pro-vie et les
pro-choix sur la question des effets de lavortement sur la santé mentale
.
Reference: "Abortion and mental health disorders: evidence from a
30-year longitudinal study" Fergusson D, Horwood LJ and Boden JM (2008)
British Journal of Psychiatry, 193: 444-451
Source :
http://www.medicalnewstoday.com/articles/131167.php
"
Comment vais-je élever mon enfant sans son père ?
C'est une situation difficile auquelle sont confrontées certaines
femmes. Il existe une association pour parler de ce sujet et avoir les
témoignages de femmes l'ayant vécu.
Les cigognes
http://www.lescigognes.net/
Problèmes financiers
Lors de problème financiers, des femmes expriment qu'elles aimeraient
offrir à leur futur enfant tout ce qu'il souhaiterait et en tout cas,
plus qu'il n'en ont actuellement.
Tout d'abord, choisir de garder son bébé c'est accueillir la vie et lui
faire une place. Cela n'a rien d'égoïste c'est au contraire un cadeau
pour le bébé. L'égoïsme ne serait-il pas de ne pas lui donner la chance
de vivre parce que ce serait plus facile ?
Et ceci même si les moyens financiers ne sont pas trés bon. Vous savez un enfant cela a surtout besoin de temps et d'amour.
Maintenant, il faut aussi une réponse plus terre à terre : Il existe des allocations, je vous met des liens
http://www.jesuisenceinteleguide.org/
http://www.caf.fr
Je suis étudiante ou non sommes étudiants, est-ce possible de le garder ?
Il existe un site suisse pour les parents adolescents et étudiants :
http://www.jeunesparents.ch
Guide des aides pour femmes enceintes
http://www.jesuisenceinteleguide.org/
L'alternative de l'adoption
Proposer l'adoption provoque des réactions parfois assez virulentes. Des
femmes expliquent qu'elles ne pourront pas faire cela. Avorter leur
semble, moins pénible. A court terme, puisqu'elle le disent, c'est sans
doute vrai. A long terme, à voir les messages de femmes souffrant de
leur IVG, on peut avoir des doutes.
Pour ces femmes, je leur conseillerais de se renseigner sur les
traumatismes psychologiques post-Ivg. J'ai mis à gauche , une page
spéciale avec des articles parlant des livres : Pages "Références
détaillées".
Il existent aussi tous les jours des femmes qui donnent leur enfant à
l'adoption, pensant que mettre un enfant au monde est un acte d'amour et
le donner à l'adoption quand on ne peut pas le garder est la poursuite
de cet acte d'amour. Ce n'est pas un choix facile, mais ces femmes
prouvent qu'il est possible et donc que cette alternative doit être
proposée.
Il existe trois types d'adoptions : l'accouchement sous X, l'adoption (pleinière ou pas) et le parrainage.
Je vous mets des liens vers un site les expliquant:
La famille adoptive française
http://www.afaf.org/
Pour faire adopter votre bébé :
Bureau des Adoptions de votre département
voir sur le site du Conseil général ou demander à une assistante sociale.
Association Age-Moise
21-23 rue de l’Amiral Roussin – Hall 5
75015 Paris
tél : 01 45 77 75 51
moise@age.asso.fr
CHU de Nantes,
Unité de gynécologie-obstétrique-médico-psycho-sociale (Ugomps)
Hôpital mère-enfant, rez de chaussée
38 Bd Jean Monnet 44093 Nantes
tél : 02 40 08 30 32
Centre Anjorrant
80 rue du Général
Buat 44000 Nantes
tél : 02 40 14 51 30
CHU de Rennes,
Service d’accompagnement pour les femmes enceintes en difficulté SAFED
7 rue Kléber 35000 Rennes
tél : 02 99 02 34 20
La Famille Adoptive Française
90 rue de Paris
92100 Boulogne Billancourt
tél : 01 48 25 61 86
contact@afaf.org
Emmanuel SOS Adoption
Adoption d’enfants porteurs de handicap
tel : 02 41 82 80 62
http://www.emmanuel-sos-adoption.com/
Autres sites avec des informations :
Guide des aides pour femmes enceintes
http://www.jesuisenceinteleguide.org/
Il existe un site sur les jumeaux et plus ...
http://www.jumeaux-et-plus.fr/
Influences négatives du passé
J'ai lu a plusieurs reprise des témoignages de femmes qui étaient dans de bonnes conditions pour accueillir un bébé mais sans trop comprendre pourquoi doutaient ... A lire leurs messages on découvre souvent que le passé se projette sur le présent de manière négatives.
Prenons des exemples :
Une femme ayant eu un bébé mais son ancien compagnon la quitte à 5 mois, lors d'une nouvelle grossesse quelques années plus tard, elle se demande si sa nouvelle relation sera stable car dit-elle ne dure que depuis 7 mois ...
Une femme ayant avortée dans le passé pour des raisons qu'elle estime justifiée et, qui enceinte quelques années plus tard malgré de trés bonne conditions matérielles, financières et un compagnon voulant le bébé, n'arrête pas de se dire "Il faut que j'avorte ..."
On voit dans ces deux cas que les problèmes passés resurgissent et déforment la vision claire du présent. Le conseil que je donne dans ce cas est de poser la question à cette femme si d'aprés elle ces doutes ne viennent pas du passé (de manière à créer une prise de conscience), puis de prendre le temps de démeller ces émotions pour y voir clair.